Mort en Direct

Tanzanie – Janvier 2011

Nous sommes dans le cratère du Ngorongoro, il semblerait qu’un guépard rôde dans les environs, notre guide accélère. Nous arrivons proche du site indiqué par la CB, quelques 4×4 sont déja sur place.

Dans les herbes a une distance d’environ 30 a 40 mètres, un chacal tourne dans tout les sens. Nous voyons apparaitre la tête du guépard, allongé dans l’herbe et la gueule pleine de sang. Je comprends qu’il a déjà commencé son festin. Non loin de la une petite  antilope regarde dans la direction du guépard et semble chercher quelque chose.

Le chacal s’énerve toujours autour du fauve, car il aimerait bien avoir sa part. Mais voila, l’autre n’a pas forcement envi de partager son repas, ce qui donne quelques scènes de poursuites ou notre chacal file les oreilles basses.

Soudain, nous voyons apparaitre au loin un autre charognard… Une hyène, attirée par l’odeur du sang. Ces animaux ont une mauvaise vision, mais un odora extrêmement développé. La hyène se rapproche du guépard et de sa proie sans l’ombre d’une hésitation. Et la, ignorant complètement le guépard, elle lui arrache sa proie et s’en va tranquillement avec.

 Les hyènes sont plus forte que les guépards et donc notre gros chat n’a même pas eu une seule tentative de résistance pour récupérer son bien – fini le petit déjeuner.

Vu la taille de l’animal que la hyène venait de voler au guépard, j’ai bien vu que ce que recherchait un peu plus tôt notre antilope : C’était sont petit qui servait de nourriture a tout le monde.

 Notre gros chat c’est assis, à regardé son repas s’en aller et a commencer à scruter a l’horizon. Il regarde à gauche – rien… Je regarde à droite –  oh non, un petit gnou c’est perdu et avance dans la direction… du guépard.

Le guépard a du sentir le gnou car il a tourné la tête d’un seul coup vers celui-ci. Et la, en vrais félin il a bondit dans les herbes et sur le petit bébé gnou. Aucune chance – il l’attrape par le cou et  le jette à terre. On entend le petit gémir, essayer de se relever, un filet de sang coule sur ces petites pattes. Le guépard le reprend par la gorge, le rejette a terre, met une de ses pattes sur le museau du petit et attend, attend, sans relâcher sa prise, jusqu’à la fin.

Le guépard se relève, s’assoit, regarde dans toute les directions – j’imagine qu’il n’a pas envi de se refaire voler sa proie. On le voit respirer rapidement pendant quelques minutes, pour reprendre son souffle après l’effort qu’il vient de faire, puis il emporte le petit dans les hautes herbes pour commencer son repas.

Le petit gnou n’était vraiment pas au bon moment au bon endroit.  Injuste pour lui qui gambadait dans la savane, mais c’est la cruelle loi de la jungle et nos états d’âme ni changeront rien.


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